Le vice-président du Parti socialiste Stéphane Rossini avait confié fin mai à notre journal qu'il était favorable à un grand coup de sac au sein du Conseil fédéral.
L'annonce du départ de Moritz Leuenberger a mis en route le processus de renouvellement du Collège. Interview.
La démission de Moritz Leuenberger a surpris. Etiez-vous dans le secret des dieux?
Je n'ai pas été surpris par sa démission mais par la date retenue pour l'annoncer. Moritz Leuenberger n'avait pas envie de partir en conflit avec le parti.
La direction du parti a tenu diverses discussions avec lui au cours de ces derniers mois. Aucun plan n'avait été établi car les conseillers fédéraux aiment décider sans pression du moment de leur départ. Néanmoins j'ai toujours pensé qu'il verrait l'intérêt d'une démission cette année encore.
Cela permet à Micheline Calmy-Rey d'accéder à la présidence de la Confédération en 2011, ce qui ouvre la perspective...