Environ 93 000: c’est le nombre estimé de personnes qui, en Suisse, exercent un mandat politique, dans les communes, les cantons et sur le plan fédéral. Si le système de milice est presque unanimement salué comme une qualité spécifiquement suisse, au même titre que la démocratie directe et la neutralité, le nombre de candidates et candidats ne cesse de diminuer dans les villages. C’est pourquoi l’Association des communes suisses (ACS) avait décrété 2019 «Année du travail de milice». L’heure est désormais à l’élaboration de mesures concrètes. Explications du responsable du programme, Andreas Müller.
Avant de tirer un bilan, rappelez-nous les objectifs de cette opération spéciale de l’ACS en 2019.
Tant l’économie que le Conseil fédéral rappellent régulièrement à quel point le système de milice est important pour la Suisse. L’économie notamment ne veut pas d’une professionnalisation qui empêcherait que les connaissances du secteur privé ne soient transmises vers le...