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Le principe de précaution doit devenir systématique

Face aux nouveaux défis génétiques, la commission d’éthique, un organe consultatif fédéral, émet ses recommandations dans un rapport publié hier.

08 mai 2018, 00:01
ARCHIVE --- ZUM MOEGLICHEN ANBAU VON GENTECH-KULTUREN AB 2018 STELLEN WIR IHNEN AM MITTWOCH, 30. JANUAR 2013 FOLGENDES THEMENBILD ZUR VERFUEGUNG --- Eingepackt in ein Plastiksaecklein waechst eine von insgesamt 280 genmanipulierten Weizenpflanzen im Gewaechshaus der Eidgenoessischen Forschungsanstalt fuer Agraroekologie und Landbau Reckenholz bei Zuerich, aufgenommen im September 2000. Am Versuch zur Abklaerung der Resistenz gegen Brandpilzbefall und der Biosicherheit beteiligen sich ETH und FAL, der Versuch findet in einer Vegetationshalle statt. (KEYSTONE/Martin Ruetschi)  === ,  === : DIA] SCHWEIZ GENTECHNIK

Le principe de précaution, c’est de prendre un parapluie quand la météo annonce des orages ou… d’y renoncer par peur de l’oublier quelque part. L’application d’un même principe peut aboutir à des décisions contraires suivant la pondération qu’on effectue. C’est sur cette question de mise en œuvre de l’idée de précaution que s’est penchée la commission d’éthique pour la biotechnologie dans le domaine non humain (CENH), un organe consultatif fédéral.

Elle publiait hier son rapport sur le sujet dans un contexte qui s’est bien complexifié depuis l’apparition du maïs transgénique et la peur de la dissémination, qui a conduit, en Suisse, à l’introduction d’un moratoire sur les OGM dans l’agriculture, que le Parlement a prolongé jusqu’en 2021. Un seul exemple parmi les procédés discutés aujourd’hui d’édition génomique, la méthode Crispr/Cas, qui permet de modifier des séquences d’ADN ciblées.

Aucune exception

Le rapport ne répertorie pas ces nouvelles méthodes ni...

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