Le principe de précaution, c’est de prendre un parapluie quand la météo annonce des orages ou… d’y renoncer par peur de l’oublier quelque part. L’application d’un même principe peut aboutir à des décisions contraires suivant la pondération qu’on effectue. C’est sur cette question de mise en œuvre de l’idée de précaution que s’est penchée la commission d’éthique pour la biotechnologie dans le domaine non humain (CENH), un organe consultatif fédéral.
Elle publiait hier son rapport sur le sujet dans un contexte qui s’est bien complexifié depuis l’apparition du maïs transgénique et la peur de la dissémination, qui a conduit, en Suisse, à l’introduction d’un moratoire sur les OGM dans l’agriculture, que le Parlement a prolongé jusqu’en 2021. Un seul exemple parmi les procédés discutés aujourd’hui d’édition génomique, la méthode Crispr/Cas, qui permet de modifier des séquences d’ADN ciblées.
Aucune exception
Le rapport ne répertorie pas ces nouvelles méthodes ni...