C'est une valse à deux temps qui se joue chaque année, à la fin de l'été. D'un côté, les syndicats émettent des revendications salariales générales, de l'autre, les milieux patronaux soulignent qu'il faut tenir compte de la diversité des situations que connaissent les branches.
Hier, l'Union syndicale suisse (USS) a relancé le bal. A la veille de l'ouverture des négociations salariales de l'automne, elle réclame des augmentations de salaire de 2 à 2,5% pour 2015, soit de 100 à 150 francs par mois. L'autre centrale syndicale, Travail.Suisse, avait demandé deux pour cent. "Il est important que ces hausses soient générales", souligne le président de l'USS, Paul Rechsteiner. "C'est la seule façon de s'assurer que les bas et moyens revenus touchent leur part des résultats réalisés par l'économie. Les hausses individuelles bénéficient généralement aux gros revenus."
Pour 2015, l'USS veut donner la priorité aux détenteurs d'un certificat d'apprentissage. "Si l'on veut...