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Le PDC contredit ses propres experts

Une commission interne voulait le contre-projet «dur» sur les multinationales responsables. En vain.

12 juin 2020, 00:01
Bundesraetin Karin Keller Sutter, recht, verfolgt die Rede von Staenderaetin Andrea Gmuer, CVP-LU, an der Sommersession der Eidgenoessischen Raete, am Dienstag, 9. Juni 2020 in einer Ausstellungshalle von Bernexpo in Bern. Damit das Parlament die vom Bundesrat verordneten Verhaltens- und Hygieneregeln zur Bekaempfung der Covid-19 Coronavirus Pandemie einhalten kann, findet auch die Sommersession in Bernexpo und nicht im Bundeshaus statt. (KEYSTONE/Peter Schneider)
ArcInfo

Inexorablement, les voix démocrates-chrétiennes ont glissé. Au fil des mois et des débats au Parlement, elles ont délaissé le contre-projet «dur» à l’initiative pour des multinationales responsables, ce texte qui veut punir les délits commis à l’étranger contre les droits humains et environnementaux. La majorité des élus PDC s’est peu à peu ralliée à l’autre contre-projet, bien plus «léger». De quoi faire définitivement pencher la balance en faveur de la solution la moins contraignante pour l’économie.

L’évolution du Parti démocrate-chrétien, le parti du centre, peut étonner. Non seulement parce que le contre-projet «dur» était soutenu par de nombreuses organisations économiques et entreprises, et qu’il avait été corédigé par un PDC, l’ex-député Karl Vogler, retraité politique depuis les élections de 2019. Mais aussi parce que, selon nos informations, un organe interne au PDC, le groupe de travail Economie, n’a cessé de plaider pour la variante contraignante.

Peine perdue. En suivant...

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