Inexorablement, les voix démocrates-chrétiennes ont glissé. Au fil des mois et des débats au Parlement, elles ont délaissé le contre-projet «dur» à l’initiative pour des multinationales responsables, ce texte qui veut punir les délits commis à l’étranger contre les droits humains et environnementaux. La majorité des élus PDC s’est peu à peu ralliée à l’autre contre-projet, bien plus «léger». De quoi faire définitivement pencher la balance en faveur de la solution la moins contraignante pour l’économie.
L’évolution du Parti démocrate-chrétien, le parti du centre, peut étonner. Non seulement par...