Travail des enfants dans les champs de coton au Burkina Faso, cancers au Brésil liés à des pesticides interdits en Suisse, autochtones expulsés à coups de pierre au Pérou pour agrandir une mine et rivière polluée aux métaux lourds. La liste des exactions, citées hier, commises par des entreprises suisses ou leurs filiales à l’étranger fait froid dans le dos.
Difficile, dans ces conditions, de justifier l’inaction ou l’autorégulation. Le Conseil national a confirmé, hier, le soutien manifesté il y a un an à un contre-projet indirect à l’initiative populaire «pour des multinationales responsables...