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Le National tient à un contre-projet

L’initiative pour des multinationales responsables au cœur du débat.

14 juin 2019, 00:01
ARCHIV - Ein Landwirt fährt mit einer Dünger- und Pestizidspritze am 18.05.2015 über ein Feld mit jungem Getreide nahe Neuranft im Oderbruch (Brandenburg). Bayerns Grundwasser ist in fast allen Regierungsbezirken durch Dünge- und Pflanzenschutzmittel belastet. (zu dpa «Dünger und Pflanzenschutzmittel belasten Grundwasser in Bayern» vom 06.10.2017) (KEYSTONE/DPA/Patrick Pleul) DEUTSCHLAND PESTIZIDE IN DER LANDWIRTSCHAFT

Travail des enfants dans les champs de coton au Burkina Faso, cancers au Brésil liés à des pesticides interdits en Suisse, autochtones expulsés à coups de pierre au Pérou pour agrandir une mine et rivière polluée aux métaux lourds. La liste des exactions, citées hier, commises par des entreprises suisses ou leurs filiales à l’étranger fait froid dans le dos.

Difficile, dans ces conditions, de justifier l’inaction ou l’autorégulation. Le Conseil national a confirmé, hier, le soutien manifesté il y a un an à un contre-projet indirect à l’initiative populaire «pour des multinationales responsables». Les Romands, surtout au PLR, ont fait nettement pencher la balance en faveur du oui (109 à 69 et 7 abstentions).

Clivage patronal

Ce clivage correspond à celui qu’on retrouve dans les organisations patronales. Alors qu’Economiesuisse et Swissholdings exercent un lobbying d’enfer contre l’initiative et toute idée de contre-projet, côté romand, le patronat s’engage massivement en...

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