Le système d’apprentissage suisse inspire les industriels français. Ils y voient un moyen de lutter contre le chômage des jeunes et de répondre aux besoins des entreprises. Son application fait face toutefois à des blocages politiques.
«Le système de formation en Suisse est unanimement reconnu pour son efficacité», a constaté la Fabrique de l’industrie dans une récente note. Ce centre de réflexion français, présidé par l’ancien PDG d’EADS, Louis Gallois, a étudié de près la formation professionnelle suisse. Il lui attribue plusieurs qualités.
Des propositions du Medef
Parmi elles, celle de réduire drastiquement le taux de chômage des jeunes, un des fléaux de l’économie française. «Il est l’un des plus faibles au monde», rappelle ce laboratoire d’idées (think tank) consacré à l’industrie. En France, près d’un quart des chômeurs a moins de 25 ans.
«En France tout le monde parle de l’apprentissage et tout le monde dit qu’il faut le...