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Le marché du matériel de guerre en terrain miné

A l'ombre des minarets, les citoyens helvétiques sont également invités le novembre à décider de l'avenir de l'industrie de l'armement.

02 nov. 2009, 05:59

«La Suisse est très stricte avec le commerce d'armes.» Chef de secteur au Secrétariat d'Etat à l'économie (seco), Simon Plüss est considéré comme l'un des spécialistes de ces dossiers chauds et du contrôle des exportations des armes. Interview.

Qui décide en Suisse des autorisations d'exporter du matériel de guerre?

Lorsqu'il s'agit d'exportations vers des Etats qui ne sont pas considérés comme problématiques - en l'occurrence 25 pays pour la plupart européens - c'est le seco qui décide. Pour tous les autres pays, il y a consultation avec le DFAE. Si le seco et le DFAE ont des avis divergents, c'est le Conseil fédéral qui a le dernier mot. Il existe enfin des cas spéciaux où seul le Conseil fédéral a la compétence de décider. Comme en 2007, quand il s'agissait de suspendre la vente de matériel de guerre au Pakistan.

Quelles sont les règles qui régissent l'exportation en la matière?...

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