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Le grand méchant loup

Sur le circuit, Robin Söderling fait peur à - quasiment - tout le monde. Sauf à Federer qui, en douze confrontations, ne lui a cédé que deux sets.

01 juin 2010, 05:03

DE PARIS

Robin Söderling, c'est l'histoire du loup lâché dans la bergerie, comprenez le circuit de l'ATP. Il n'a l'air de rien, ce Suédois qui ne répond même pas aux critères locaux. Son jeu est atypique, anticonformiste au possible. De l'école suédoise, il n'a dû retenir qu'un seul nom: Magnus Norman, son coach. Ne comptez pas sur lui pour rester campé sur sa ligne de fond à balancer de grands lifts. Il ne reste impassible que lorsqu'il doit répondre aux questions d'une plantureuse journaliste suédoise. Sinon, il irrite plus qu'il ne séduit. D'ailleurs, dans les vestiaires, il n'a pas franchement une bonne réputation. «Il est bizarre, personne ne dit du bien de lui», avait lâché Rafael Nadal avant que leur différent ne devienne plus sportif.

Mais c'est encore sur le court qu'on le craint le plus. Aux yeux du grand public, il reste le seul à avoir dominé le maître...

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