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Le front uni des PME s'oppose à "l'utopie" des jeunes socialistes

Bien qu'ils ne soient pas visés, les petits patrons montent au créneau.

24 oct. 2013, 00:01
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PHILIPPE VILLARD

Dans l'univers des PME, on vit la campagne de l'initiative 1:12 comme " un gros problème ", comme l'avance sans ambages André Berdoz, très actif sur ce dossier au sein de l'Usam et du Centre patronal vaudois.

Il dirige une entreprise d'installations électriques de 15 personnes, basée à Grandvaux. Chez lui, le collaborateur le moins bien payé gagne 86 000 francs annuels tandis que le boss confesse émarger " autour de 130 000 francs ".

Discours identique du côté de la tôlerie industrielle Mottier Villeneuve. A 69 ans, Christine Petitpierre s'investit toujours avec ardeur dans la gestion de cette entreprise centenaire qui emploie cinq personnes. " Le moins bien payé gagne 87 000 francs et je ne suis pas bien plus haut ", confesse-t-elle.

Contrôles supplémentaires

Alors qu'auraient-ils à craindre de l'initiative? Dans les PME, les écarts salariaux oscillent plutôt dans une fourchette de l'ordre de 1 à...

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