La Confédération étudie actuellement comment le nombre de dons d'organes pourrait être augmenté. Le Conseil fédéral prévoit de présenter un rapport d'ici la fin de l'année. De son côté, la caisse maladie Assura a lancé un sondage controversé pour connaître l'avis de la population. Selon le droit en vigueur, on ne peut prélever d'organes sur une personne décédée que si elle a donné son accord de son vivant ou si ses proches donnent leur feu vert. Une inversion de ce principe est en ce moment en discussion: toute personne qui ne s'opposerait pas explicitement à donner ses organes serait présumée consentante.
L'assurance maladie Assura est en faveur de cette solution. Pour convaincre les acteurs politiques concernés de réviser la législation en ce sens, elle a lancé un sondage auprès de ses assurés, a-t-elle indiqué.
Ce sondage soulève toutefois des critiques du préposé fédéral à la protection des données. Hanspeter Thür...