Le réseau suisse de bureaux de poste ne couvre pas ses frais en raison des obligations du service universel. Jusque-là, tout le monde est d'accord. Il restait à définir l'ampleur du déficit, ce qui n'est pas sans incidence sur les projets de libéralisation du marché. Ce sont en effet les recettes du monopole qui financent ces frais d'infrastructure. Le géant jaune estimait le découvert à 412 millions de francs. Il a revu ce chiffre à la baisse à la suite de «discussions» avec l'autorité de régulation postale PostReg. Selon l'accord divulgué hier, le montant officiel n'est plus que de 200 millions de francs.
«Un pur exercice comptable»
«C'est un pur exercice comptable», souligne la porte-parole de La Poste Nathalie Salamin. «Il repose sur une construction théorique qui n'a aucune influence sur le réseau réel. Et si les chiffres diffèrent, c'est parce que les données prises en considération ne sont pas...