«Le problème n'est pas en Suisse, mais en Libye», a affirmé hier Micheline Calmy-Rey, après une séance spéciale du Conseil fédéral sur plusieurs dossiers sensibles. Deux ressortissants suisses sont retenus par Tripoli depuis fin juillet 2008 et tout ce qui a été tenté pour les libérer a échoué. On est au point mort, malgré plusieurs voyages de haut rang à Tripoli, et malgré les excuses officielles suisses à propos de l'arrestation du fils Kadhafi à Genève, qui a tout déclenché.
Et surtout, a renchéri Hans-Rudolf Merz, malgré un accord signé en août, visant à normaliser l'ensemble des relations entre les deux pays dans les 60 jours. Ce délai est aujourd'hui dépassé et rien n'a bougé. Pire: les deux otages ont été déplacés sous un faux prétexte et sont depuis un mois dans un endroit tenu secret. «On n'a aucune preuve qu'ils sont en vie», note Micheline Calmy-Rey.
Au terme d'une...