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Le chlore ne passera plus par la Praille

Dans un mois, les wagons chargés du produit toxique en provenance de Grenoble transiteront par Cornavin, histoire d’éviter de traverser deux fois Genève.

06 nov. 2015, 23:32
/ Màj. le 07 nov. 2015 à 00:01
Reportage à Genève sur les contrôles de sécurité effectués sur un train avec wagons de chlore

Genève, 22.09.2015

Photo Lib / Charly Rappo SBB Cargo

La gare de Genève-la Praille est déserte en cette fin de matinée. Les wagons marchandises immobilisés sur les voies sont bien seuls. Aucun bruit. Même pas celui du convoi long de 200 mètres qui entre au ralenti. Comme si la gare retenait son souffle à l’arrivée de deux wagons-citernes de chlore, coincés entre des véhicules remplis de produits alimentaires et d’hydroxyde de sodium. Ils sont là, presque incognito. Une barre horizontale orange tracée sur les citernes d’un blanc défraîchi et le sigle d’une bombe sont les seuls signes extérieurs de danger.

Il est 11h50 quand le convoi en provenance de l’usine Vencorex à Pont-de-Claix, près de Grenoble, passe devant Patrice Ducry. Ce chef de production chez CFF Cargo officie à la Praille, une gare de triage qui s’étire le long d’une zone industrielle, des quartiers d’habitation et le Stade de Genève.

Un train en avance?

«Tiens, nous l’attendions pour...

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