Devant la spectaculaire construction de l’«archistar» tessinoise Mario Botta, des banderoles de tissu blanc de quelques mètres sont accrochées un peu partout. «Sauvons le casino», «Redonnez-nous nos emplois», «Travail = dignité»... Sur un grand tableau, on peut lire «29 jours = 5,8 millions d’euros». Une estimation des pertes enregistrées depuis la faillite, le 27 juillet, de la maison de jeu de Campione, principal employeur de l’enclave italienne en sol helvétique, face à Lugano.
A deux pas de là, des tentes sous lesquelles les ex-tra...