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Le canton de St-Gall autorise à son tour le tir du loup M75

Après les Grisons et le Tessin, c'set au tour du canton de St-Gall d'autoriser le tir du loup M75. Sa décision a été publiée lundi dans la Feuille officielle. Le WWF ne fera pas recours.

01 mai 2017, 12:37
Des analyses ADN ont montré qu'un loup mâle est responsable dans les plus de 50 attaques d'ovins recensées.

Déjà "lupus non gratus" dans les cantons des Grisons et du Tessin, le loup M75 risque désormais aussi sa peau dans celui de St-Gall. Au total ces derniers mois, le canidé a tué plus de 50 moutons et brebis dans cinq cantons, a indiqué lundi la Chancellerie d'Etat de St-Gall.

Depuis janvier, M75 a sévi dans les cantons des Grisons, du Tessin, de St-Gall, de Thurgovie et de Zurich. Il saute par-dessus les clôtures et se sert au milieu du troupeau qui paît à proximité de l'étable.

Des analyses ADN ont montré qu'un loup mâle est responsable dans les plus de 50 attaques d'ovins recensées. Les résultats des analyses relatives aux attaques survenues en avril dans le canton de St-Gall ne sont pas encore disponibles, mais selon toute vraisemblance il s'agit du même animal, d'après les autorités saint-galloises.

Fort de ce constat et des importants dommages causés par le loup au bétail de rente du canton, le Service st-gallois de la nature, la chasse et la pêche a décidé d'autoriser le tir de la bête. Sa décision a été publiée lundi dans la Feuille officielle. Les cantons des Grisons et du Tessin avaient fait de même le 22 mars déjà.

Le WWF renonce

On ne sait pas grand-chose du loup en cavale. Tout au plus est-il établi qu'il a été identifié génétiquement pour la première fois en janvier dans le Val Bregaglia (GR), avait déclaré en mars l'inspecteur grison de la chasse. On ne connaît en revanche rien de son passé, même s'il semble qu'il provient d'Italie.

Après avoir examiné dans un premier temps l'opportunité de recourir contre l'autorisation de tir, le WWF a finalement renoncé à la démarche. Dans un communiqué la semaine dernière, l'ONG a admis qu'il n'y a pas d'alternative. Les seuls dégâts commis par le prédateur dans les Grisons suffisent à justifier légalement son tir, constate le WWF qui relève néanmoins qu'au Tessin les mesures de protection des troupeaux pourraient être améliorées.

 

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