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Le bus ne remplacera pas le train sur les lignes peu fréquentées

Le Département des transports a voulu remplacer des lignes de trains peu fréquentées par des liaison bus. De vives réactions l'obligent à faire marche arrière.

25 mars 2013, 19:55
L'accident a impliqué deux trains.

Le Département des transports (DETEC) voulait remplacer les lignes de trains régionales peu fréquentées par des bus. Suite à la levée de boucliers, il fait marche arrière, comme l'indique Doris Leuthard dans une lettre adressée à l'Association transports et environnement (ATE).

Les lignes de trains régionales dont moins de 50% des frais étaient couverts par les usagers auraient été desservies par des bus. Quelque 175 lignes sur un total de 300 étaient visées.
 
L'ATE, Pro Bahn, la Communauté d'intérêts pour les transports publics en Suisse (CITRAP) et le syndicat des transports publics SEV avaient protesté via une pétition munie de 18'600 signatures, remise à la Chancellerie fédérale. Ils reprochaient au DETEC d'agir uniquement sur la base de rigides critères financiers, une démarche inappropriée au domaine des transports publics, selon eux.
 
Nouveau taux de couverture proposé
 
Ces critères vont être assouplis, a répondu Doris Leuthard. La ministre des transports a reconnu avoir modifié sa décision en raison des critiques émises pendant la procédure de consultation. Les organisations de transports s'attribuent pour leur part les mérites de ce changement de cap. Cette coupe n'a pu être évitée que grâce à leur pétition, ont-ils indiqué lundi dans un communiqué.
 
L'Office fédéral des transports (OFT) propose à présent d'examiner tous les dix ans l'opportunité d'un remplacement des trains par des bus pour les lignes dont le taux de couverture est inférieur à 30%. La reconversion n'entrerait en ligne de compte que si elle s'avérait plus efficace et plus avantageuse pour les clients. Doris Leuthard a assuré que la Confédération agissait avec mesure.
 
Vives réactions pendant la consultation
 
La procédure de consultation avait provoqué de vives réactions. Autant les cantons, les compagnies régionales que les organisations de transports avaient exprimé leur désaccord. Un manque de vision globale avait été reproché à une idée qualifiée d'absurde.
 
La proposition controversée de l'OFT provient d'une ordonnance relative à la réforme des chemins de fer 2. La Confédération veut garantir en tant que bailleur de fonds une politique financière supportable à long terme pour le trafic régional.
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