Sur le front de la politique d’asile, la situation peut évoluer rapidement. Aussi rapidement que les flux migratoires. Ayant refusé, en décembre dernier, de mobiliser l’armée pour prêter main-forte aux gardes-frontières, comme le réclamait l’UDC, le Conseil des Etats et le Conseil national pourraient devoir se prononcer à nouveau sur la question. Cela dépend en grande partie du Corps des gardes-frontière (CGFR), qui se tient «en contact avec le commandement des troupes» en vue d’une éventuelle collaboration, a souligné son chef, Jürg Noth, hier, à Bâle, devant la presse.
Une chose est sûre, l’e...