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L’aide au suicide n’était pas un meurtre

A Bâle-Campagne, une médecin est acquittée de l’accusation de meurtre.

10 juil. 2019, 00:01
ZUM JAHRESBERICHT 2009 DER STERBEHILFORGANISATION EXIT STELLEN WIR IHNEN AM DIENSTAG; 6. APRIL 2010 FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG -  Das Schlafmittel Pentobarbital wird zuhause von Sterbewilligen eingenommen, aufgenommen bei EXIT Schweiz in Zuerich, am Freitag, 5. Dezember 2008. (KEYSTONE/Alessandro Della Bella)
 SCHWEIZ EXIT JAHRESBERICHT 2009

Une médecin de Bâle-Campagne a été acquittée de la prévention de meurtre par le Tribunal pénal, hier, à Muttenz (BL). Elle était accusée d’avoir pratiqué une aide au suicide irrégulière sur une sexagénaire.

La prévenue a été condamnée à 15 mois de prison avec sursis pour violation du droit sur les produits thérapeutiques. Elle doit aussi payer une amende de 20 000 francs.

La procureure avait requis une peine de cinq ans de prison pour meurtre et une peine pécuniaire de 100 jours-amendes à 100 francs (10 000 francs). Selon l’acte d’accusation, la patiente sexagénaire n’était pas capable de discernement. La médecin, âgée de 61 ans, qui est présidente de l’organisation d’aide au suicide Eternal Spirit, a agi par idéalisme.

Elle n’a pas demandé de rapport externe, bien qu’elle sache que cela était exigé. Le Ministère public a aussi affirmé que la sexagénaire s’était tournée vers Eternal Spirit après le...

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