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L’affaire Stettbacher fatale à un juriste

Le haut gradé avait été suspendu à tort. Conséquence: Guy Parmelin a dégradé le chef du service juridique de l’armée.

16 mars 2018, 00:01
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L’affaire avait fait du bruit: fin 2016, le ministre de la Défense Guy Parmelin (UDC) suspendait le médecin en chef de l’armée Andreas Stettbacher, soupçonné d’infractions pénales. En arrière-fond, des dépenses effectuées dans l’exercice de ses fonctions, notamment le souper de Noël 2015, régalé à hauteur de 500 francs par collaborateur, soit 15 000 francs en tout!

Puis, en septembre dernier, coup de théâtre: le conseiller fédéral réintègre et blanchit le divisionnaire. Tout le monde crie au couac. Et Guy Parmelin annonce des mesures. L’une d’elles sera forte: le chef du service juridique de l’armée a été rétrogradé, indiquent nos recherches.

Peut-être le haut fonctionnaire a-t-il senti le vent du boulet. Car, depuis la réhabilitation du haut gradé Stettbacher, le service des Affaires juridiques de la Défense figurait dans le viseur. C’est lui qui avait examiné les soupçons sur Andreas Stettbacher, pour ensuite recommander à l’ex-chef de l’armée André...

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