Pierre Maudet a évité le couperet. Tant la séance de mardi que celle d’hier matin du comité directeur du Parti libéral-radical (PLR) genevois n’ont rien donné. Pas de vote de défiance et encore moins d’appel à la démission. La trentaine de cadres du parti ont préféré jouer la carte de l’apaisement en présence du ministre. Pour le bien du parti.
«Il n’était pas opportun de trancher sur la suite politique à donner à cette affaire», observe Alexandre de Senarclens, président du PLR genevois. «Prendre position dans un sens comme dans l’autre aurait été de nature à diviser encore plus le parti autour de cette question. Il y a déjà des positions difficilement réconciliables à court terme.» Notamment celles de ténors comme les conseillers nationaux Christian Lüscher et Benoît Genecand, qui souhaiteraient se débarrasser d’un poids lourd de plus en plus encombrant pour le parti, en pleine guerre des clans....