Le communiqué du Conseil fédéral est tombé de façon inattendue. Et le thème concerné, bien que brûlant, n’a pas fait l’objet d’une conférence de presse. A-t-on désiré éviter une avalanche de questions des médias? Le bal des hypothèses est ouvert.
Reste que sur le fond, le gouvernement a pris hier une décision à la symbolique forte. Constatant le doublement en un an de l’immigration des Roumains et des Bulgares, il tire le frein à main.
La clause de sauvegarde est activée, mesure que l’accord sur la libre circulation des personnes avec l’Union européenne (UE) autorise dans les dix premières années suivant l’entrée en vigueur (le 1er juin 2009 dans le cas présent). Pour rappel, les sept Sages avaient déjà agi de la sorte en 2012 et 2013 avec les autres membres de l’UE.
«En 2016, l’immigration nette en provenance (de ces deux Etats) a atteint 3300 personnes, soit le double...