La Suisse est passée, hier, à Genève, à la moulinette du Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (Cedaw). Inégalités salariales, sexisme, voile intégral, elle a expliqué sa politique pour tenter d’améliorer la situation.
Les spécialistes de l’ONU ont, eux, ciblé leurs questions sur la réserve suisse sur le droit matrimonial par rapport à la Convention de l’ONU. Selon la délégation suisse, elle ne pourra pas être levée avant 2050.
L’interprétation «étroite» du Tribunal fédéral sur l’égalité, des quotas de représentation politique ou le mandat du Bureau fédéral de l’égalité (BFE) ont été évoqués. De même que la santé, l’éducation, les procédures judiciaires, les personnes handicapées, la fiscalité, le commerce d’armes légères ou l’action de femmes sur la prévention de l’extrémisme violent.
Harcèlement psychologique
L’autonomie économique des femmes en Suisse «est encore incomplète», a admis la cheffe de la délégation suisse, la directrice du BFE...