Les partisans de la réforme de l'imposition des entreprises arrivent en tête du sondage commandé par la SSR et publié hier. Mais avec 46%, ils n'atteignent pas la majorité absolue. Les adversaires accusent un net retard (31%). Mais la part importante d'indécis (23%) montre que toutes les opinions ne sont pas faites, selon l'institut GFS qui a réalisé l'enquête.
Le point contesté
Cet objet de la votation du 24 février concerne principalement l'allégement à 60% de l'impôt fédéral sur les dividendes distribués par les entreprises aux actionnaires détenant au moins 10% du capital. C'est le point contesté du paquet, qui a deux autres volets: la suppression de l'impôt sur le capital et divers allégements en faveur des PME.
La réforme crée un fort clivage entre les électeurs socialistes, qui sont 61% à la refuser, alors que 65% l'acceptent du côté radical-libéral. Ecart moins net chez les UDC (49% de oui)...