Cent jour après son arrivée à la tête de l'Office fédéral de la santé publique, Pascal Strupler, ne promet pas la lune. Il se montre surtout désireux d'assurer la continuité et de rétablir la confiance. A ceux qui plaident pour une réduction des coûts, il rétorque que «la qualité des soins est prioritaire». Le Valaisan, qui a succédé à Thomas Zeltner, met aussi l'accent sur la transparence. A ce titre, il entend développer le dossier électronique du patient. Par contre, il s'est refusé hier à tout pronostic sur l'évolution des primes. Interview.
Vous voulez rétablir la confiance, mais on constate que toute une série d'initiatives populaires cherchent à imposer leurs propres solutions, qu'il s'agisse de la lutte contre le tabagisme, de la caisse unique ou des médecins de famille. N'est-ce pas un signe de défiance?
Je ne l'interprète pas de cette façon. J'y vois plutôt la volonté de certains groupes...