Selon l'Office fédéral de l'environnement, les analyses génétiques attestent la présence d'au moins douze loups en Suisse.
Pour le Conseil fédéral, ce n'est pas une raison suffisante pour dénoncer la convention internationale qui protège le prédateur, mais il entre en matière sur une gestion plus souple des populations de loups.
D'une part le statut de protection du loup pourrait être rétrogradé d'espèce «strictement» protégée à celui d'espèce protégée, d'autre part les cantons pourraient recevoir davantage de compétences pour abattre les animaux dangereux ou nuisibles.
Cette prise de position, publiée hier, fait suite à trois interventions parlementaires déposées lors de la dernière session des Chambres fédérales. L'UDC valaisan Oskar Freysinger demande que la Suisse dénonce la Convention de Berne qui protège le loup tandis que les démocrates-chrétiens Roberto Schmidt (VS) et Ruedi Lustenberger (LU) préconisent une révision de l'ordonnance sur la chasse. Le gouvernement rejette la motion Freysinger, mais il accepte...