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La population reste attachée aux bilatérales en dépit du "oui" à l'initiative

Près de 75% des Suisses tiennent aux accords bilatéraux. De son côté, le président de L'UDC Toni Brunner déclare que son parti est prêt à prendre ses responsabilités.

16 févr. 2014, 11:00
Toni Brunner a fustigé le PDC Suisse.

Le peuple suisse tient aux accords bilatéraux avec l'Union européenne en dépit du "oui" à l'initiative contre l'immigration de masse, selon un sondage publié dimanche. L'UDC se montre prête à trouver des solutions, selon son président Toni Brunner. Mais pour ce faire, le parti demande un deuxième siège au Conseil fédéral.

Selon l'enquête du "SonntagsBlick", 74% des personnes interrogées se prononcent contre une dénonciation des bilatérales par la Suisse. 19% sont pour et 7% n'ont pas d'avis.

A la question de savoir si Christoph Blocher doit aller négocier à Bruxelles, 41% sont plutôt pour contre 54% d'avis plutôt négatifs. Quant à octroyer un deuxième siège du Conseil fédéral à l'UDC, 46% approuvent alors que 44% y sont opposés. A noter que pour cette question, 10% des sondés n'ont pas émis d'opinion.

Dans l'hypothèse d'un deuxième siège UDC au gouvernement, 37,5% des personnes interrogées estiment que Johann Schneider-Ammann (PLR) devrait céder sa place, 19% pensent plutôt à Eveline Widmer-Schlumpf (PBD) et près de 12% à la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga.

Le sondage, réalisé par l'Institut Isopublic, s'est déroulé du 12 au 14 février auprès de 1002 personnes de Suisse alémanique et de Suisse romande.

"Ueli Maurer est prêt à s'engager"

Pour le président de l'UDC, Toni Brunner, son parti est prêt à prendre ses responsabilités. "Mais on doit nous accorder un deuxième siège au gouvernement", ajoute-t-il.

Interrogé sur le futur d'Ueli Maurer, le St-Gallois indique que l'actuel ministre de la défense est à disposition. "Si l'urgence est telle au Conseil fédéral, Ueli Maurer est prêt à s'engager. Mais il faudra alors lui donner le portefeuille des affaires étrangères", précise M. Brunner.

Il ne croit cependant pas que son parti recevra de sitôt un deuxième siège au Conseil fédéral. Les élections fédérales de 2015 seront décisives. Avant cette échéance, rien ne devrait bouger.

 
 

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