La pandémie de Covid-19 a mis à l’épreuve le système fédéraliste de la Suisse, mais elle l’a aussi renforcé. C’est ce qu’a déclaré jeudi le conseiller fédéral Alain Berset lors de la sixième Conférence nationale sur le fédéralisme.
Le partage du pouvoir est l’une des principales forces de la Suisse. Le fédéralisme est comme un fleuve qui cherche son cours, selon le ministre de la santé.
La coopération entre les cantons et la Confédération n’est pas strictement canalisée. Tout n’est pas réglé sur le plan juridique, en particulier en situation de crise. C’est pourquoi il faut beaucoup de pragmatisme et de volonté politique pour trouver ensemble des solutions, a souligné le conseiller fédéral.
Coordination et communication
La pandémie a été un défi pour le fédéralisme qui a exigé un haut degré de coordination et de communication. Elle a obligé le Conseil fédéral à assumer temporairement davantage de responsabilités.
Pendant la crise, le Conseil fédéral a opté pour le compromis. Il a toujours essayé de trouver un équilibre entre la santé de la population et la vie sociale et économique. Il a essayé d’éviter le plus de souffrances possible, a déclaré le ministre de la santé.
Problèmes de coordination
La pandémie a renforcé le fédéralisme, même si tout ne s’est pas déroulé sans heurts. Il y a eu des retards et des problèmes de coordination entre la Confédération et les cantons et parfois aussi entre les différents départements et entre les cantons, reconnaît le ministre de la santé.