A peine rentré d'Egypte, Pascal Couchepin a tenu à assister hier à la présentation de l'étude «Risque et ampleur du harcèlement sexuel sur le lieu de travail», commandée par le Bureau fédéral de l'égalité (BFEG) et le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Une étude qui comble une importante lacune en Suisse, selon le président de la Confédération.
Douze comportements recensés
Silvia Strub et Marianne Schär Moser, auteure de l'étude, ont recueilli plus de 2000 témoignages. Ils sont analysés selon deux grilles de lecture. D'abord en fonction d'une douzaine de comportements classés comme harcèlement, qui vont de simples remarques dégradantes jusqu'au viol, en passant par des appels téléphoniques, courriels pornographiques, attouchements, chantage, etc.
La seconde grille comporte différentes approches, dont les témoignages de harcèlements subis personnellement, mais aussi le sentiment subjectif du malaise dû au harcèlement. «Il fallait connaître tout cela pour pouvoir informer les entreprises de manière ciblée en vue...