Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La «Mère Teresa» de Côme se fait arrêter

01 sept. 2016, 23:39
/ Màj. le 02 sept. 2016 à 00:01
Lisa Bosia Mirra, Praesidentin der Vereinigung Firdaus, rechts, spricht anlaesslich einer Fluechtlingskrisensitzung zur Rueckfuehrung von Migranten nach Italien, am Mittwoch, 31. August 2016, in Chiasso. Italienische und Tessiner Nichtregierungsorganisationen sowie Amnesty International haben sich am Mittwoch besorgt gezeigt ueber die Situation von unbegleiteten Minderjaehrigen an der Schweizer Suedgrenze. (KEYSTONE/Ti-Press/Benedetto Galli) SCHWEIZ CHIASSO FLUECHTLINGSKRISE NGO AMNESTY INTERNATIONAL

Une députée arrêtée parce que soupçonnée de jouer les passeurs? C’est ce qui est arrivé, hier, à la socialiste tessinoise Lisa Bosia Mirra (43 ans), fondatrice de l’association Firdaus, qui s’est illustrée à Côme (I) en aidant des milliers de pauvres gens sur les routes de l’exil. Avec un Bernois de 53 ans, elle s’est retrouvée durant quelques heures en détention préventive pour avoir facilité le passage illégal en Suisse de quatre Africains mineurs.

«La procureure Margherita Lanzillo, qui dirige l’enquête, a entendu aujourd’hui (réd: hier) ces deux personnes», explique Saverio Snider, porte-parole de la police cantonale tessinoise. «Lisa Bosia Mirra a été relâchée, mais elle demeure sous enquête. Le conducteur du fourgon, en revanche, reste incarcéré, car il est établi qu’il avait les migrants à son bord.»

Comment Lisa Bosia Mirra s’est-elle retrouvée sous les verrous? Hier matin, peu avant 9 heures, à Stabio (TI), la parlementaire tessinoise était...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias