La louve qui a tué 40 moutons sur les alpages du Chablais durant l'été ne sera pas abattue. La commission chargée de l'application du concept loup a estimé que les mesures préventives prises par les éleveurs étaient insuffisantes.
Le Valais n'a pas fait de demande pour tirer le prédateur, a déclaré hier à l'ATS Reinhard Schnidrig, chef de la section chasse et faune sauvage à l'Office fédéral de l'environnement. La commission s'est réunie en raison du nombre important de moutons tués, a-t-il précisé, confirmant un article de la «Sonntagszeitung».
Protection trop tardive
Le chef du Service valaisan de la chasse a demandé que la commission se penche sur ce dossier. Après analyse, elle a estimé que le concept de protection était insuffisant et a estimé qu'un tir ne se justifiait pas, a précisé M. Schnidrig.
Des chiens de protection ont été placés sur un alpage, mais après que le prédateur...