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La Lombardie veut attirer les sociétés

Une zone économique spéciale en Italie voisine aurait des effets sur les firmes et les salariés tessinois.

28 déc. 2017, 00:01
Blick auf die Baustelle der neuen Eisenbahnlinie Mendrisio-Stabio-Arcisate, nach der Verlegung der Gleise, am Donnerstag, 7. Dezember 2017, in Cantello. Die Bahnverbindung ist ein grenzueberschreitendes Projekt des schweizerischen und italienschen Bahnverkehrs. (KEYSTONE/Ti-Press/Francesca Agosta) SCHWEIZ BAHN VARESE MENDRISIO

créer un havre pour les entreprises, où elles bénéficieraient d’avantages fiscaux, tels que des réductions, voire des exemptions de TVA, de taxes douanières, d’impôts... C’est ce que souhaiterait mettre en place la Lombardie, en devenant une zone économique spéciale (ZES). Un vieux projet, ravivé depuis que le gouvernement de cette région d’Italie du Nord a remporté haut la main en octobre un référendum revendiquant davantage d’autonomie face au pouvoir central: dans le cadre des négociations sur ce thème, qui ont démarré début décembre avec Rome, le président lombard, Roberto Maroni, entend réclamer cette ZES.

Une telle zone aux portes du Tessin est vue d’un bon œil par Marco Chiesa, président de la délégation parlementaire suisse assurant les rapports avec l’Italie. Selon le conseiller national (UDC), «elle aurait l’intérêt de faire refleurir une région qui a toujours été très dynamique, mais frustrée par Rome.» Pour la Suisse, cela voudrait dire...

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