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La LAMal ne se prête pas aux virages idéologiques

L'assurance maladie est régulièrement poussée vers des choix fondamentaux abrupts. Une commission des Etats le constate à nouveau: ça ne mène à rien. Et ça retarde les révisions.

10 nov. 2007, 05:02

La commission sociale du Conseil des Etats avait à son menu, jeudi et hier, plusieurs dossiers touchant à l'assurance maladie: l'initiative UDC dite «pour des baisses de primes», l'initiative pour le remboursement des médecines alternatives (avec leurs contre-projets éventuels) et davantage de liberté dans les contrats de remboursement entre assureurs et médecins.

Ce dernier point, dit «suppression de l'obligation de contracter», est un des volets de la révision de l'assurance maladie proposée par le Conseil fédéral. Il est en rade depuis trois ans. Médecins et assurés s'y opposent: les premiers craignent d'être unilatéralement sélectionnés par les assureurs, qui réduiraient ainsi le libre choix des seconds. Il faut une contrepartie.

Elle se trouverait dans le «managed care»: médecins associés en réseaux, système privilégié du médecin de famille, «cercles de qualité» entre médecins et pharmaciens, etc. Mais cet autre volet de la révision n'est pas assez avancé. Du coup, la commission s'est...

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