Après le "oui" à l'initiative contre les rémunérations abusives, le texte "1:12 - pour des salaires équitables" fait trembler la droite et les entrepreneurs. A leurs yeux, l'acceptation de l'initiative de la Jeunesse socialiste le 24 novembre serait catastrophique pour l'économie. A l'inverse, la gauche y voit un instrument pour enrayer les abus salariaux.
Dans un pays où la plupart des salariés rechignent à avouer leur revenu, la Jeunesse socialiste a lancé un pavé dans la marre. Son initiative exige que, dans une même entreprise, le salaire le plus haut ne dépasse pas de plus de douze fois le salaire le plus bas. Des exceptions seraient possibles par exemple pour les apprentis ou les personnes bénéficiant d'un emploi protégé.
219 fois plus
Le but de l'opération est de limiter les dérives salariales constatées ces dernières années. Ainsi, l'ex-chef de Novartis Daniel Vasella gagnait 219 fois plus que l'employé le moins...