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La chasse aux généralistes

La pénurie de médecins de famille guette depuis des années, et les nombreuses mesures des universités pour favoriser les études en médecine générale ne suffisent pas. Quelles sont les solutions?

07 sept. 2018, 00:01
Etudiants en médecine lors d'un cours d'histologie donné par le professeur Marco Celio, à l'auditoire Joseph Deiss de l'Université de Pérolles 2.

Photo Lib/Alain Wicht Fribourg,le 28.11.2011 Etudiants en médecine

La pénurie de généralistes est un problème commun à tout le pays. Pour remédier à ce manque, il faut recourir massivement à des médecins étrangers. Mais les cantons romands sont en train de réagir.

Le vice-doyen de la faculté de médecine de l’Université de Genève, Laurent Bernheim, estime que travailler sur l’orientation est la clé: «Il est indispensable d’aiguiller les étudiants vers les domaines qui manquent de médecins et de dissuader les étudiants de se former dans les spécialités pléthoriques.»

Selon lui, «valoriser la profession de généraliste est une très bonne chose, mais ce n’est pas suffisant pour assurer la relève». Une solution? «Concernant la pénurie d’internes, dans certains services hospitaliers, une possibilité consisterait à imposer une année d’assistanat à l’issue des études dans un service spécifique, selon les besoins du canton concerné.»

A Genève, ce seraient ainsi 150 médecins qui permettraient de moins recourir aux professionnels étrangers.

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