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La Chambre haute demande plus de secrétaires d'Etat

La Chambre haute a tenu jeudi par 33 voix contre 9 à augmenter le nombre de Secrétaires d'Etat.

07 juin 2012, 11:16
Selon la présidente de la Confédération Eveline Widmer-Schlumpf, ces secrétaires d'Etat pourraient se voir assigner des missions concernant les migrations ou la sécurité (cyberdéfense). Leur nomination continuerait d'être du ressort du Conseil fédéral.

Le nombre de secrétaires d'Etat doit augmenter pour décharger les conseillers fédéraux, estime le Conseil des Etats. Contrairement au National, la Chambre haute a tenu jeudi par 33 voix contre 9 à franchir ce pas sans attendre une réforme plus importante du gouvernement.

L'administration compte actuellement quatre secrétaires d'Etat: l'un aux affaires étrangères, un autre aux questions financières internationales, un troisième à l'économie et le dernier à l'éducation et la recherche. Quatre à six personnes viendraient compléter cette équipe.

Selon la présidente de la Confédération Eveline Widmer-Schlumpf, ces secrétaires d'Etat pourraient se voir assigner des missions concernant les migrations ou la sécurité (cyberdéfense). Leur nomination continuerait d'être du ressort du Conseil fédéral.

Représentation des ministres

Outre les contacts avec l'étranger au plus haut niveau, ils pourront représenter les ministres dans certaines commissions parlementaires. Les conseillers fédéraux pourraient ainsi se concentrer sur les questions stratégiques plus importantes.

La Chambre du peuple, auquel le dossier retourne, voulait attendre la réforme plus ambitieuse du gouvernement avant de trancher cette question. Elle planche sur plusieurs modèles (présidence de deux ans, augmentation du nombre de conseillers fédéraux).

Mais ces projets risquent bien de couler, a remarqué Hans Stöckli (PS/BE). Il faut donc sauver les secrétaires d'Etat de ce naufrage.

Meilleure cohésion

Dans la foulée, le Conseil des Etats a accepté les mesures visant à renforcer la cohésion au sein du Conseil fédéral après les turbulences liées aux affaires Tinner, UBS et libyenne.

Un service dirigé par la Chancellerie assistera le président de la Confédération en matière de relations extérieures, de communication et de protocole. Actuellement, les affaires étrangères mettent un conseiller diplomatique à la disposition du président qui peut en outre engager un collaborateur personnel supplémentaire.

Le président coordonnera les affaires impliquant plusieurs départements ou ayant une portée majeure pour le pays. Il pourra aussi charger un ministre de soumettre un projet dans un délai donné.

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