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L'Iranienne Sakineh est sortie de prison pour bonne conduite

D'abord condamnée à mort à la lapidation puis à une peine de dix ans de prison, Sakineh a été libérée pour bonne conduite. On lui reprochait l'adultère et de s'être rendue complice du meurtre de son mari.

19 mars 2014, 07:14
La première condamnation de Sakineh Mohammadi Ashtiani avait choqué le monde.

L'Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani, dont la condamnation à la lapidation pour adultère avait été commuée en dix années de prison, a été autorisée à sortir de prison, a annoncé mardi la justice iranienne. Elle n'a pas précisé si cette libération était définitive où si elle était soumise à condition.

Selon un porte-parole des services judiciaires, Sakineh s'est vu accorder une "permission" de quitter la prison il y a plusieurs semaines pour bonne conduite. Il a déclaré sans autre précision que cette décision était le signe de "la clémence de notre religion envers les femmes".

Sakineh Mohammadi Ashtiani, qui a deux enfants, avait été déclarée coupable d'adultère et de complicité dans le meurtre de son mari en 2005. Elle avait été condamnée à mort par lapidation en 2006, mais la sentence avait été suspendue en 2010 face à l'émotion suscitée dans le monde entier par cette condamnation.

L'Union européenne avait qualifié cette peine de "barbare". Le Vatican avait appelé à la clémence et le Brésil lui avait offert l'asile. Sa peine avait alors été réduite à dix années de prison pour complicité dans le meurtre de son mari.

Selon le droit islamique en vigueur en Iran depuis la révolution de 1979, l'adultère est passible de la lapidation et les crimes tels que les meurtres, viols, vols à main armée, apostasie et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale par pendaison.

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