SANTE Pour les Etats, le remboursement des interruptions volontaires de grossesse par les caisses-maladie, dans de bonnes conditions médicales, en a réduit le nombre.
Il n'y a même pas eu besoin de voter sur l'initiative elle-même: en l'absence de proposition favorable, le Conseil des Etats l'a rejetée tacitement hier. "Financer l'avortement est une affaire privée", porte en titre cette initiative, destinée à "alléger l'assurance maladie" en cessant de rembourser cette intervention.
Une seule voix s'est élevée pour défendre l'initiative. Et encore: Peter Föhn (UDC de Schwyz) n'a pas proposé de l'accepter, mais seulement de la renvoyer en commission pour élaborer un contre-projet indirect. Proposition refusée par 37 voix contre quatre, avec deux abstentions.
"Nous ne voulons pas abandonner la solution des délais et réintroduire l'interdiction de l'avortement" , a promis-juré Peter Föhn. "Mais seulement retirer l'avortement de l'assurance de base, parce que ce n'est pas une maladie." Réplique du conseiller...