CHRISTIANE IMSAND
C'est un constat: la chance d'obtenir une bourse d'études dépend, aujourd'hui, bien plus du canton de résidence des parents que de leur situation personnelle. Le jeune Vaudois ou Jurassien peut davantage espérer en décrocher une que l'étudiant thurgovien ou glaronais.
L'Union des étudiants de Suisse (Unes) veut remédier à cette inégalité de traitement. Elle a lancé, hier, la campagne en faveur de son initiative qui exige, d'une part, que le système soit harmonisé sur le plan national, d'autre part, que le montant des bourses soit revalorisé. Le peuple et les cantons se prononceront le 14 juin.
Aujourd'hui, 75% des étudiants travaillent à côté de leur formation. "Le but n'est pas qu'ils n'aient plus besoin de travailler pour financer leurs études", explique Lea Oberholzer, membre de la direction de l'Unes. "La bourse doit compléter le soutien financier des parents et le produit d'une activité rémunérée, afin de garantir un...