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L'Agefi, le journal économique romand, s'offre une nouvelle formule avec Fathi Derder à sa tête

A la peine, comme d'autres confrères de la presse romande, l'Agefi croit en son avenir et s'offre une nouvelle jeunesse: un nouveau rédacteur en chef, le journaliste et conseiller national Fathi Derder, et un nouvel investisseur-administrateur, Antoine Hubert, propriétaire des cliniques Genolier.

27 avr. 2017, 14:17
Fathi Derder, centre, avec le nouvel administrateur Antoine Hubert, et le président du conseil d'administration de l'Agefi Raymond Lorétan.

Le quotidien Agefi se relance avec une nouvelle formule qui fera la part belle à l'entrepreneuriat romand. Une équipe s'est constituée autour de l'investisseur Antoine Hubert et du conseiller national Fathi Derder, rédacteur en chef du titre à compter du 1er mai.

"L'Agefi ne meurt pas. Il repart sur de nouvelles bases", a expliqué jeudi à la presse Fathi Derder, qui a été choisi pour faire évoluer le titre. "Nous allons remettre l'entreprise au coeur du média, raconter au quotidien cette communauté d'entrepreneurs romands".

Le journal vient de passer une période "très difficile" du point de vue financier. Les activités et le personnel - 32 employés - de la société actuelle, en sursis concordataire, seront progressivement repris dès le mois de mai par une nouvelle société en formation.

Raymond Loretan, ancien président de la SSR, présidera le conseil d'administration de ladite société. Il veut "maintenir un média économique indépendant romand avec un écho national. C'est un marché de niche, mais il y a un véritable besoin", a-t-il dit tout en se reconnaissant "conscient de la difficulté de l'aventure".

Les effectifs seront maintenus, de même que la marque Agefi et la parution quotidienne. La nouvelle formule est en préparation pour le mois de septembre en principe. L'offre numérique sera développée, mais le journal continuera à être imprimé sur papier, en tout cas à court terme.

Antoine Hubert, administrateur délégué d'Aevis Victoria - propriétaire entre autres des cliniques privées Genolier -, est pour l'heure le seul investisseur. "Je suis ouvert à d'autres partenaires, pour autant qu'ils amènent des synergies ou des compétences, par exemple une radio ou une tv", a-t-il dit.

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