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«Il y a d’abord des dégâts humains»Milieux de la prévention inquiets

Depuis janvier, les casinos ne sont plus tenus de collaborer avec les services spécialisés en matière d’addiction.

06 févr. 2019, 00:01
ARCHIV --- ZUR BEHANDLUNG DES GESETZESENTWURFS UEBER DAS GELDSPIELGESETZ IN DER FRUEHJAHRSSESSION DES NATIONALRATS, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILD ZUR VERFUEGUNG --- People play poker at the Swiss Casino Zuerich in Zurich, Switzerland, on October 24, 2015. The Swiss Casino Zuerich was opened in 2012 and is the largest casino in Switzerland. It offers 26 gambling tables and 400 slot machines. (KEYSTONE/Gaetan Bally) SCHWEIZ GELDSPIELGESETZ

«C’est la fin d’un système qui avait fait ses preuves. L’ancienne loi favorisait les contacts entre casinos et spécialistes de l’addiction. Désormais, il y a le risque que les maisons de jeux se coupent de nombreuses compétences dans le domaine.» A l’image de Jean-Félix Savary, secrétaire général du Groupe romand d’études des addictions (Grea), les milieux de la prévention sont inquiets en Suisse, à la suite de l’entrée en vigueur de la loi fédérale sur les jeux d’argent, le 1er janvier dernier.

Le rapport annuel «Panorama des addictions 2019», publié, hier, par Addiction Suisse, souligne que depuis «le début de cette année, les casinos ne sont plus tenus de collaborer avec les services spécialisés en matière d’addiction pour élaborer un programme de mesures sociales». Les nouvelles conditions-cadres créent pourtant une relation asymétrique entre l’industrie du jeu, générant 1,7 milliard de francs de produit brut par année, et des milieux...

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