A l'intérieur de la cage, le rat numéro 4 s'agite. Il trotte, se renverse, s'ébroue pour appuyer finalement sur un levier.
Au travers d'un cathéter fixé sur le haut de son dos, la dose de cocaïne pénètre directement ses veines. L'animal se calme. "Ce qui est étonnant", explique Benjamin Boutrel, responsable de recherches au Centre de neurosciences psychiatriques du Chuv à Lausanne, "c'est de constater, au travers de ce type d'expérience, que sur 100 rongeurs, une vingtaine s'abstiennent, alors que la tent...