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Heidi pourrait être appelée au secours de la patrie

Les femmes suisses à temps partiel sont nombreuses. Ce potentiel pourrait être mieux exploité pour compenser le reflux attendu de main-d'oeuvre étrangère.

05 mars 2014, 00:01
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La femme est l'avenir de l'homme, chantait Jean Ferrat. Pourrait-elle être aussi la solution pour compenser le reflux de main-d'oeuvre étrangère attendu après l'acceptation de l'initiative contre l'immigration de masse?

"Le vote du 9 février va nous obliger à renforcer l'employabilité de la main-d'oeuvre indigène", constate Christian Levrat. Le président du Parti socialiste songe en particulier à trois catégories de personnes qui ont un taux d'activité plus faible que la moyenne, à savoir les femmes, les seniors et les étrangers établis en Suisse.

C'est justement ce que demandait, en juin de l'année dernière, son compère sénateur fribourgeois Urs Schwaller, dans une motion qu'on peut qualifier de prémonitoire sur la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée (voir ci-dessous).

Il faut dire que la problématique n'est pas nouvelle. Pour ce qui est d'améliorer l'accès des femmes au marché du travail, "cela fait dix ans que tout le monde s'accorde sur le constat mais qu'à...

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