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Guêpes et tiques profitent du soleil

Le développement des guêpes et des tiques a été retardé avec le printemps maussade. Les beaux jours du moment profitent par contre à leur prolifération.

22 août 2013, 09:25
Un homme aurait tenté d'avoir une relation sexuelle avec un nid de guêpes en Suède à la mi-mai. Il a succombé aux 146 piqûres, dont 46 sur les parties génitales.

Les températures estivales de cette fin d'été sont favorables au développement des guêpes, que l'on rencontre plus fréquemment que d'habitude en cette saison. Les conditions météorologiques ont aussi une influence sur le nombre de piqûres de tiques, également en hausse actuellement.

Comme le temps a été maussade au printemps et en début d'été, le développement des guêpes a été retardé, explique à l'ats Giselher Grabenweger, spécialiste des insectes auprès de la station de recherche Agroscope, revenant sur une information du journal "20 Minuten".

Habituellement, les guêpes commencent à couver plus tôt et leur recherche de nourriture se concentre moins sur les jardins. Mais en ce moment, elles bénéficient de très bonnes conditions de vol et trouvent une grande quantité de fruits, précise l'expert. Les larves grandissent plus rapidement et la probabilité de rencontrer ces insectes augmente.

Sur l'ensemble de l'année, les guêpes ne sont toutefois pas plus nombreuses à voler en Suisse. "Mais comme leur développement se concentre sur une période plus courte, nous avons l'impression qu'il s'agit d'une invasion", souligne Giselher Grabenweger. Le nombre de guêpes diminuera au plus tard lors de la première incursion du froid en septembre.

Encéphalites

Même phénomène pour les tiques. Début août, douze cas d'encéphalite à tiques ont été signalés en l'espace d'une semaine à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), contre trois durant la même période de 2012 et six deux ans plus tôt. Sur les quatre dernières semaines, 59 cas de cette maladie ont été enregistrés, soit trois fois plus que l'année dernière.

Là aussi, les conditions météorologiques jouent un rôle important dans cette évolution. Lorsqu'il fait beau, davantage de personnes se promènent dans la nature, selon Bruno Betschart, du centre national de référence pour les maladies transmises par les tiques.

Si l'air est un peu humide, ces insectes sont aussi plus actifs. L'augmentation actuelle du nombre de piqûres n'a donc rien de surprenant aux yeux de l'expert.

Mais comparés aux autres années, les chiffres ne sont pas plus élevés, puisque comme pour les guêpes, le printemps humide a retardé le développement des tiques. Le pic de plus de 200 cas atteint en 2005 ne sera pas atteint, selon Bruno Betschart. Depuis le début de l'été, l'OFSP en a enregistré 129.

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