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Grève SNCF: un quart des TGV supprimé entre la Suisse et Paris

Mercredi, le trafic ferroviaire en France va connaître d'importantes perturbations en raison d'une grève des cheminots. La Suisse ne sera pas épargnée avec la suppression d'un TGV sur quatre dans ses liaisons avec l'Hexagone.

10 juin 2014, 16:33
Les TGV seront particulièrement touchés par ces travaux. Ceux en direction du Midi seront, par exemple, supprimés.

D'importantes perturbations du trafic ferroviaire sont attendues en France mercredi en raison d'une grève des cheminots de la SNCF. En moyenne trois TGV sur quatre vont circuler entre Paris et la Suisse. Les TGV au départ de Genève pour le sud de la France seront supprimés.

Dans le détail, sur le tronçon Paris-Genève, cinq allers-retours TGV sur les sept habituels vont circuler, a indiqué mardi à l'ats le porte-parole des CFF Jean-Philippe Schmidt. Sur la ligne Paris-Lausanne, trois allers-retours TGV sont prévus sur quatre, et cinq allers-retours sur sept sur la ligne Paris-Zurich.

En revanche, les trois TGV au départ de Genève pour le sud de la France seront supprimés. Ils circulent vers Marseille, Nice ou Montpellier. Par ailleurs, les liaisons entre Morteau et La-Chaux-de-Fonds seront supprimées.

Le trafic devrait être normal pour les liaisons Ouigo, le nouveau service de TGV à bas prix, et Eurostar. Trois trains sur quatre sont prévus sur les Thalys et deux sur trois pour les rames Lyria et les trains à grande vitesse vers l'Allemagne, le Luxembourg et l'Italie.

D'une manière générale, d'importantes perturbations sont attendues sur le trafic régional en France. Celles-ci sont signalées en détail sur le site Internet "ter-sncf.com".

Réforme ferrovaire

Quatre syndicats français appellent à une grève de 24 heures reconductibles contre un projet de réforme ferroviaire. Celle-ci prévoit le rapprochement sous une même holding de la SNCF et de RFF, le gestionnaire du réseau ferré français.

Ce texte prévoit, selon les syndicats, une "fausse fusion" de la SNCF et de RFF avec trois établissements publics distincts, laquelle n'améliorera "en rien" le système public ferroviaire. Ils réclament le retour à la situation prévalant avant 1997 et la reprise de la dette ferroviaire de 40 milliards d'euros (plus de 48 milliards de francs) par l'Etat français.

Modèle "eurocompatible"

Le gouvernement défend un projet qui repose sur un modèle "100% public, unifié et eurocompatible". Il permettra à la France "de peser sur l'avenir du rail en Europe", a déclaré le secrétaire d'Etat aux Transports Frédéric Cuvillier.

Sans se prononcer sur la question de la dette, il a indiqué qu'il s'agit en priorité de stabiliser les pertes d'exploitation de l'ensemble. Selon lui, le nouveau système permettrait d'être "mieux armé" pour l'ouverture du rail à la concurrence d'ici 2019.

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