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Genève: la traversée de la rade n'est pas un projet si concret pour Doris Leuthard

Le projet d'une future traversée autoroutière de la rade de Genève est bien dans les tiroirs. Mais le dossier n'est "pas si concret" selon Doris Leuthard, la cheffe du département des transports.

15 nov. 2012, 15:11
La Conseillère fédérale Doris Leuthard, Cheffe du Département de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC)a estimé que la traversée de la rade à Genève "n'est pas un projet si concret".

La conseillère fédérale Doris Leuthard a tempéré jeudi les velléités genevoises pour une future traversée autoroutière du lac. La cheffe du Département des transports (DETEC) estime que ce projet existe dans les plans mais qu'il n'est "pas si concret".

Le gouvernement genevois aborde régulièrement ce dossier avec les autorités fédérales, a indiqué la conseillère fédérale lors d'une conférence de presse à Genève. Mais selon la cheffe du DETEC, il ne faudrait pas une traversée du lac pour résoudre les problèmes de trafic.

Ces propos font écho au positionnement de cet été de l'Office fédéral des routes (OFROU) sur les solutions à apporter pour désengorger l'autoroute de contournement genevoise. L'OFROU privilégie un élargissement de cet axe, plutôt que la réalisation de la traversée du lac ou d'un nouveau contournement.

Le canton a récemment demandé d'inscrire cet élargissement dans le message sur l'élimination des goulets d'étranglement en 2014. Mais il a aussi sollicité la prise en considération de la réalisation de la traversée du lac et du nouveau contournement. Ces projets sont toutefois considérés dans une perspective plus lointaine, de 30 à 40 ans.

La traversée autoroutière du lac est soutenue par la majorité du Grand Conseil genevois. Mais le sort de cet ouvrage devisé entre 3 et 3,7 milliards de francs repose dans les mains de la Confédération.

Nouvelles technologies

Doris Leuthard a aussi évoqué jeudi devant le Club suisse de la presse le prix des billets CFF. Etant donné que le rail est subventionné à hauteur de 50%, ce prix ne reflète pas la réalité des coûts, a expliqué Mme Leuthard. Il faut arriver à des prix qui permettent des investissements, a-t-elle souligné.

S'agissant de la politique énergétique, la conseillère fédérale a insisté sur le potentiel des nouvelles technologies en matière automobile pour réduire la consommation d'essence. Il faut mettre l'accent sur le renouvellement du parc automobile qui se produit sur une période de 13 à 15 ans, selon la cheffe du DETEC.

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