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Forces aériennes: les charnières de 5 avions fissurées

Au total, cinq machines sur trente présentent des fissures après l'inspection des charnières des volets de courbure des F/A-18. Le contrôle a été initié après la découverte lors d’un contrôle intermédiaire d’une charnière de volet de courbure fissurée.

05 févr. 2018, 16:19
 Ces cinq machines restent immobilisées pour le moment.

A l'issue des contrôles effectués sur la flotte des 30 F/A-18, cinq appareils sont concernés par des fissures. Ces problèmes ne remettent cependant en cause ni le service de police aérienne ni l'instruction et l'entraînement des Forces aériennes à court terme.

Lors d'un contrôle intermédiaire fin janvier, une charnière fissurée avait été découverte sur un volet de courbure d'un appareil. L'armée avait alors décidé de soumettre toutes les machines à une inspection. Bilan: cinq avions sont cloués au sol, a indiqué lundi le Département fédéral de la défense (DDPS).

Il s'agit d'un F/A-18 C dont une charnière est cassée et de quatre autres F/A-18 présentant des fissures, soit deux F/A-18 C (monoplaces) et deux F/A-18 D (biplaces). Le sort réservé à ces cinq appareils nécessite des analyses approfondies.

Incertitudes

"Il n'est pas possible de se prononcer à l'heure actuelle sur le remplacement des pièces, sur le coût d'une telle opération ou sur le moment auquel ces avions pourront réintégrer le service de vol des Forces aériennes", écrit le DDPS. Le contrôle a été effectué par un appareil spécial permettant de détecter les fissures les plus fines. Certaines n'étaient pas visibles à l'oeil nu.

Les contrôles ont été effectués en priorité sur les deux appareils utilisés pour le service de police aérienne, puis sur les autres F/A-18 en service de vol. Cette inspection a été réalisée la semaine dernière. Les sept appareils actuellement en maintenance chez RUAG Aviation ont été examinés en deuxième priorité.

Pleinement opérationnelle

Le service de police aérienne et les opérations des Forces aériennes continuent d'être pleinement assurés, poursuit le DDPS. La surveillance permanente de l'espace aérien n'a pas été affectée. A court terme, les besoins des Forces aériennes en matière d'instruction et d'entraînement sont comblés.

Mais l'armée de l'air ne dispose désormais plus d'aucune réserve. Les effets potentiels à moyen terme ne pourront être évalués qu'une fois toutes les analyses effectuées.

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