Les fermetures de clinique d'altitude se poursuivent à Davos (GR). La "Hochgebirgsklinik" ("Clinique de haute montagne") dépose le bilan après plus d'un siècle d'existence. Environ 200 emplois sont menacés. L'établissement avait perdu près de la moitié du nombre de ses patients ces dernières années.
Les assureurs maladie allemands n'envoient plus les patients en montagne pour leur réhabilitation, explique mercredi à l'ats le président de fondation de la clinique Claus-Michael Denk. Le franc fort a également un effet négatif sur la venue de patients étrangers.
Résultat: le nombre de journées de soins a passé de 77'000 par an à 44'000 au cours des dernières années. Les banques ne croient plus en l'avenir de la clinique, affirme M. Denk qui espère que l'établissement ne fermera pas avant la fin de l'année. "Cela dépend de l'administrateur de la faillite." Et d'ajouter qu'il n'existe aucun plan social pour les emplois qui seront supprimés.
Le gouvernement grison n'a appris la mauvaise nouvelle que mardi. "Je suis choqué", confie le ministre de la santé Christian Rathgeb. Selon lui, il faut tout mettre en oeuvre pour maintenir au moins certains domaines d'activité de la clinique fondée en 1901.
Avant la "Hochgebirgsklinik", plusieurs établissements de ce genre avaient mis la clef sous la porte ces dernières années dans la station grisonne. Il n'en existera désormais plus que deux alors que Davos comptait 24 sanatoriums en 1950.