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Femme tuée à Fribourg: le mari placé en détention provisoire

Une Portugaise de 52 ans est décédée mardi à Fribourg après avoir été admise en état de mort cérébrale la veille aux urgences de l'hôpital. La victime présentait des traces de strangulation. Son mari a été placé en détention provisoire.

31 déc. 2014, 12:20
Vue du batiment des urgences de l'hopital de Fribourg ce mercredi 18 fevrier 2009. L'hopital de Fribourg a decide qu'un agent de securite sera desormais present toutes les nuits de 20h00 a 05h00 aux urgences, en reaction a la violence croissante de personnes qui se rendent dans ce service.  (KEYSTONE/Dominic Favre)

Une femme de 52 ans a été victime d'un homicide lundi en fin de journée à Fribourg. Elle n'est décédée cliniquement que le lendemain à l'hôpital, après y avoir été emmenée par son mari. Cette ressortissante portugaise présentait des traces de strangulation. Son époux a reconnu avoir tiré sur le foulard qu'elle portait autour du cou lors d'une dispute.

Agé de 56 ans, l'homme, lui aussi portugais, a été placé en détention provisoire sous la prévention de meurtre, a indiqué mercredi la police cantonale. Il a déclaré que le motif de l'altercation fatale n'était pas lié au fait que le couple vivait séparé depuis un mois, précise à l'ats le procureur Marc Bugnon.

Le coupable présumé a été interpellé après que le personnel hospitalier a fait appel à la police en constatant l'état critique de la victime.

Mort cérébrale

La quinquagénaire est en effet arrivée à l'hôpital en état de mort cérébrale, poursuit M. Bugnon. Elle est décédée sans avoir repris connaissance, au moment où son mari était auditionné par le procureur. Les faits se seraient produits sur le lieu de travail de la femme, en ville de Fribourg.

Le couple s'était marié en mars 2013 et n'avait pas d'enfants en commun, indique le procureur. La victime était rentrée d'un séjour au Portugal la veille du drame.

Le suspect, qui réside en Suisse depuis 1989, a quatre enfants, dont le plus jeune est encore mineur. Il n'avait jamais été condamné par la justice pour des infractions graves, souligne Marc Bugnon.

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