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Exercer ses droits, malgré la distance

05 août 2016, 23:33
/ Màj. le 06 août 2016 à 00:01
Bundesrat Didier Burkhalter spricht an den Feierlichkeiten zum 100-Jahr-Jubilaeum der Auslandschweizer Organisation (ASO) am 5. August 2016 auf dem Bundesplatz in Bern. (KEYSTONE/Manuel Lopez) SCHWEIZ AUSLANDSCHWEIZER KONGRESS

Rachel Richterich

Ils sont exactement 761 930, installés aux quatre coins du monde. Un nombre qui équivaut à près de 10% de la population suisse. Ces Helvètes de l’étranger forment ce que l’on appelle communément la «Cinquième Suisse» et célèbrent ce week-end les 100 ans de l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE), chargée de les informer, les conseiller et défendre leurs intérêts. Rencontre avec l’une des codirectrices, Ariane Rustichelli, à Berne, au Palais fédéral, où ont démarré les festivités.

Le point fort de la première matinée hier était une table ronde consacrée au vote électronique. Quelle est l’importance de l’enjeu?

Il y a eu un recul significatif dans ce domaine. Jusqu’en août dernier, treize cantons offraient la possibilité à leurs citoyens installés à l’étranger de voter par internet. Cela représentait environ la moitié des Suisses de l’étranger. Et puis, l’an dernier, le Conseil fédéral a pointé une faille de sécurité...

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